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Baptiser sa boucherie
« Rebeefez-vous »,
il fallait oser.
Laurent Sciarini, que tout le monde appelle Lolo le Butcher, l’a fait. À 48 ans, 31 ans de métier au compteur.
En témoignent les photos aux (beaux) murs en brique de cette néo-boucherie, totalement refaite, dans un esprit rock’n’roll – plafond noir et graphique, damier au sol –, avec l’agence d’architecture d’intérieur Kctus (Sophie Rozier) et l’agence de communication Bienvenue sur Mars.
Provocateur ? « Les bouchers ont subi beaucoup de batailles, maintenant, c’est le vegan. C’est difficile de défendre la viande », explique ce puriste, qui travaille dans les règles de l’art, avec le chevillard isérois, également éleveur, la famille Meyer (La Cheville de l’Isère), privilégiant le bœuf Charolais.
Dans sa boutique rocky, où l’ergonomie a sa place, Lolo le Butcher loue, avec Tiffany (pour ses petits plats personnalisés et délicieux) la tradition, et travaille face au client : « Défendre la viande, c’est aussi partager, être plus transparent ».
Voici un boucher qui vous (r)amène à l’essentiel : reconnaître l’identité de chaque pièce, son fondant, son onctuosité, à quel plat l’associer. Fort en gueule et terriblement généreux… !

Rebeefez-vous

